L’art, un langage universel

Pendant l’évènement Les Ateliers ouverts en octobre 2008, elle est arrivée à mon atelier en “baragouinant” quelques mots d’anglais dans un bel accent portugais. Elle était là pour découvrir mon travail après avoir vu une de mes œuvres dans une exposition à Québec.

J’apprends que Maria est une artiste résidente, pour plusieurs semaines, au Studio d’artiste international de Méduse. Elle est la première d’une série d’échanges entre l’Instituto de Artes de Pará (Brésil) et la coopérative Méduse, en collaboration avec le Conseil des arts et des lettres du Québec. Je lui explique mon travail, mes inspirations, les thèmes de mes dernières séries, elle attrape un crayon pour écrire le nom d’un auteur sur un bout de carton…

Pendant 45 minutes environ, nous parlons à toute vitesse, elle en portugais, moi en français, ponctué de phrases en anglais, en gestes et en art. Nous sentons toutes les deux que nous nous comprenons, que nous parlons une langue commune à travers le langage pictural. Sa chaleur, toute brésilienne, son ouverture, sa sensibilité similaire à la mienne, sa créativité, sa spontanéité, la beauté intérieure qui se dégage d’elle me donne l’impression d’être en face d’une âme sœur.

Elle m’invite à une conférence qu’elle donnera dans sa langue maternelle mais qui sera traduite en français. Je ne veux pas manquer l’opportunité de continuer d’en apprendre plus sur la vie et le travail de cette belle artiste. Après seulement deux rencontres, nous nous sentons déjà très proches. J’aime la femme que je rencontre dans cette artiste et je sens que cela est réciproque.

J’étais vraiment triste de la voir retourner au Brésil quelques semaines plus tard mais je suis reconnaissante d’avoir pu vivre cette communion, cette communication d’âme à âme grâce au langage pictural.

…Maria et moi, nous sommes toujours en contact.

Maria Christina
Bélem

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